Catégorie : Linux

7 juin 2015 /

Nom de code : Linux (anglais : The Code, titre de la version originale) est un documentaire de Hannu Puttonen datant de 2002 qui retrace l’histoire des mouvements GNU, Linux, open source et des logiciels libres et dans lequel plusieurs personnalités de l’informatique sont interviewées, comme Linus Torvalds, Alan Cox, Richard Stallman, Theodore Ts’o ou Eric S. Raymond.

Il explore un univers à priori hermétique, où la science se confond avec l’art. Certaines interventions invitent à penser la programmation informatique comme une nouvelle forme d’expression artistique. Alan Cox par exemple, bras droit de Linus Torvald, élabore une théorie sur le lien social institué par Linux et compare le code source à la poésie, évoquant la beauté de sa structure.

Le réalisateur a également rencontré Richard Stallman, épistémologue et programmeur, précurseur du logiciel libre et véritable penseur du mouvement dit de l’open source. Le documentaire, qui se nourrit de la réflexion générée par le développement de Linux, interroge aussi des programmeurs sur ce qui les pousse à participer à un tel projet. Si, à l’origine, Linux a été conçu pour être gratuit, aujourd’hui, certains développent le logiciel dans un but lucratif.

Le documentaire s’achève par cette assertion : « Ce serait peut-être l’une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d’autre que du code. »

7 juin 2015 /

Voici un plugin qui intègre un terminal dans Nautilus. Cela peut être utile notamment pour les développeurs qui doivent taper des commandes liées à un gestionnaire de version (bazaar, cvs, svn &co).

Ubuntu :

Ouvrez un terminal et tapez :

sudo add-apt-repository ppa:flozz/flozz
sudo apt-get update
sudo apt-get install nautilus-terminal

Pour redémarrer Nautilus:

nautilus -q

7 juin 2015 /

Après presque 24 mois de développement constant, le projet Debian sort sa nouvelle version stable 8 (nom de code « Jessie »), qui aura un support pour les 5 prochaines années.

« Jessie » est livrée avec un nouveau système d’initialisation par défaut nommé systemd. La suite systemd fournit plusieurs fonctionnalités excitantes telles qu’un temps de démarrage raccourci, les cgroups pour les services ou encore la possibilité d’isoler une partie des services. Le système d’initialisation sysvinit est toujours disponible pour « Jessie ».

La gestion de l’UEFI (« Unified Extensible Firmware Interface »), introduite dans « Wheezy », a également été grandement améliorée dans « Jessie ». Cela inclut des contournements pour les bogues connus des micrologiciels, la gestion de l’UEFI pour les systèmes 32 bits ainsi que celle pour les noyaux 64 bits avec des micrologiciels UEFI 32 bits (inclue uniquement sur le media d’installation « multi-arch » des architectures amd64/i386).

Depuis la dernière publication, les membres du projet Debian ont également apporté de grandes améliorations aux services de gestion. L’un d’eux est la possibilité de consulter en ligne toutes les sources du code fourni par Debian, actuellement disponibles à l’adresse sources.debian.net. Debian fournit plus de 20 000 paquets, ce qui peut rendre décourageante la recherche du bon fichier. Nous nous réjouissons par conséquent de présenter le nouveau service Debian Code Search disponible à l’adresse codesearch.debian.net. Les deux services sont complétés par un système de suivi de paquets complètement réécrit et plus réactif.

Cette publication inclut un nombre important de paquets logiciels mis à niveau, tels que :

  • Apache 2.4.10
  • Asterisk 11.13.1
  • GIMP 2.8.14
  • l’environnement de bureau GNOME 3.14
  • la collection de compilation GNU 4.9.2
  • Icedove 31.6.0 (une version sans marque de Mozilla Thunderbird)
  • Iceweasel 31.6.0esr (une version sans marque de Mozilla Firefox)
  • les espaces de travail KDE Plasma et les applications KDE 4.14.2
  • LibreOffice 4.3.3
  • Linux 3.16.7-ckt9
  • MariaDB 10.0.16 et MySQL 5.5.42
  • Nagios 3.5.1
  • OpenJDK 7u75
  • Perl 5.20.2
  • PHP 5.6.7
  • PostgreSQL 9.4.1
  • Python 2.7.9 et 3.4.2
  • Samba 4.1.17
  • Tomcat 7.0.56 et 8.0.14
  • Xen Hypervisor 4.4.1
  • l’environnement de bureau Xfce 4.10
  • plus de 43 000 paquets prêts à l’emploi, construits à partir de près de 20 100 paquets source.

Cette large sélection de paquets, ainsi que la traditionnelle gestion de plusieurs architectures, confirme la place de Debian comme étant le système d’exploitation universel. Il est approprié pour bien des cas différents d’utilisation ; de systèmes de bureau aux netbooks ; des serveurs de développement aux systèmes en grappe, ainsi que pour des serveurs de bases de données, des serveurs web ou des serveurs de stockage. En même temps, des efforts additionnels d’assurance qualité tels que l’installation automatique et les tests de mise à niveau pour tous les paquets de l’archive Debian garantissent que « Jessie » remplit les attentes élevées que nos utilisateurs attendent d’une publication stable de Debian.

Téléchargement:
Torrent
Http

6 juin 2015 /

Pour avoir l’heure et la date en face de chaque commande de l’historique, il suffit de définir le paramètre HISTTIMEFORMAT dans ~/.bash_profile:

 echo 'HISTTIMEFORMAT="%Y/%m/%d @ %T "' >> ~/.bash_profile

Puis on recharge la configuration:

source ~/.bash_profile

%d = Jour
%m = Mois
%Y = Année sur 4 chiffres
%T = Heure complète

Sur un serveur où plusieurs administrateurs pourraient ce connecter, on peut rediriger la sortie de la commande history dans un fichier spécifique avec une rotation.

Ainsi il faut ajouter dans /etc/profile les lignes suivants:

# envoyer la commande dans syslog pour chaque commande AVANT exécution
trap 'logger -i -p local5.info -t bash "$USER $(tty): $(fc -ln -1)"' DEBUG

Ou

# envoyer la commande dans syslog pour chaque commande APRES exécution
PROMPT_COMMAND='logger -i -p local5.info -t bash "$USER $(tty): $(history 1)"'
# fc ne marche pas correctement dans PROMPT_COMMAND

Puis on met en place une redirection des logs dans un fichier à part, pour cela créer le fichier shell.conf:

vi /etc/rsyslog.d/shell.conf

Et on y met:

local5.* -/var/log/shell.log

Le tiret (-) devant le fichier de log permet une écriture asynchrone (pas forcément nécessaire, car ça ne risque pas d’impacter les perf, mais bon…)

Il ne reste plus qu’à créer un fichier de configuration pour logrotate:

vi /etc/logrotate.d/shell

Et on y met ça:

/var/log/shell.log {
rotate 30
daily
missingok
notifempty
delaycompress
compress
postrotate
invoke-rc.d rsyslog rotate > /dev/null
endscript
create 640 root adm
}

Une fois que tout est prêt, il n’y a plus qu’a relancer rsyslog :

/etc/init.d/rsyslog restart

5 juin 2015 /

Pour arrêter un programme graphique qui a planté, j’utilise souvent la commande xkill.
Une fois lancé,  une petite croix apparaît, il faut la déplacer à l’aide de la souris sur l’application graphique et cliquer pour la tuer (Ctrl+c pour annuler le lancement d’xkill).

 

Le plus pratique est de faire un raccourci clavier pour lancer xkill chaque fois que l’on en aura besoin.

Pour cela on se rend dans « Paramètre système »:

xkill

Puis dans « Clavier »:

xkill2

On va sur l’onglet « Raccourcis »:

xkill3

On dans le menu sur « Raccourcis personnalisés »:

xkill4

et on clic sur le signe « + » pour voir cette fenêtre qui apparaît:

xkill5

On rempli les champs de cette façon (nom->xkill et commande->xkill):

xkill6

Cliquer sur « Appliquer » pour voir apparaître votre raccourci:

xkill7

Il suffit maintenant de cliquer sur le mot « Désactivé » pour saisir son raccourci clavier, ici j’ai choisi Ctrl+Atl+k:

xkill8

 

Voila, maintenant, à chaque fois qu’une application ne répond plus, il suffira d’appuyer en même temps sur Ctrl+Atl+k pour lancer xkill et tuer cette application d’un simple clic