Catégorie : Mémo

3 mars 2016 /

BaseX est un système de gestion de base de données XML native et légère, développé en tant que projet communautaire sur GitHub1. BaseX est spécialisé dans le stockage, le requêtage et la visualisation de larges documents et collections de documents XML. BaseX fonctionne sur toutes plates-formes et est distribué sous une licence libre.

Pour une installation dans /opt :

cd /opt

On récupère l’URL des binaires à cette adresse (un repository est aussi disponible, mais la version disponible est la 7.9):

http://basex.org/products/download/all-downloads/

Téléchargement et extraction des binaires:

wget http://files.basex.org/releases/8.3.1/BaseX831.zip
unzip BaseX831.zip
rm BaseX831.zip

Création du service:

useradd basexhttp
chown -R basexhttp /opt/basex
vi /etc/init.d/basexhttp

Et on y mets ce code:

# Processus: basexhttp
# chkconfig: 234 20 80
case $1 in
start)
su - basexhttp -c 'sh /opt/basex/bin/basexhttp -S'
;;
stop)
/opt/basex/bin/basexhttp stop
;;
restart)
/opt/basex/bin/basexhttp stop
su - basexhttp -c 'sh /opt/basex/bin/basexhttp -S'
;;
esac
exit 0

On donne les bons droits et on active le service:

chmod +x /etc/init.d/basexhttp
chkconfig basexhttp --add
chkconfig basexhttp on

Verification du service:

service basexhttp start
service basexhttp stop
service basexhttp restart

Création d’une base de donnée:

Il faut d’abord se rendre à l’adresse suivante http://localhost:8984/dba/databases (login/passwd = admin/admin)

Puis cliquer sur le bouton « Create » en donnant un nom à la base de donnée  (ici « pocefl »)

Si cette étape réussie vous devriez voir cela :

basex

 

1 mars 2016 /

Voici un petit mémo pour créer un utilisateur et son mot de passe sur une ligne de commande.

Pour créer l’utilisateur starmate et lui mettre azerty en mot de passe (en root sur RedHat et dérivés):

useradd starmate ; echo azerty | passwd --stdin starmate

Pour Debian/Ubuntu et ses dérivés, toujours en root (le \n fait un retour à la ligne):

useradd starmate ; echo -e "azerty\nazerty" | passwd starmate

Et sinon, cette commande marche partout (toujours en root):

useradd starmate ; echo 'starmate:azerty' | chpasswd

Du coup pour créer plusieurs utilisateurs et leur mot de passe sur la même ligne, en root (RedHat):

useradd starmate ; echo azerty | passwd --stdin starmate ; useradd antoine ; echo azerty | passwd --stdin antoine ; useradd francois ; echo azerty | passwd --stdin francois ; useradd pierre ; echo azerty | passwd --stdin pierre

Pour créer un utilisateur et son un mot de passe sur 100 serveurs RedHat allant de 10.16.54.1 à 10.16.54.100:

for ((i=1;i<=100;i++)); do ssh root@10.16.54.$i 'useradd starmate ; echo azerty | passwd --stdin starmate'; done

La même chose pour 100 serveurs Debian/Ubuntu:

for ((i=1;i<=100;i++)); do ssh root@10.16.54.$i 'useradd starmate ; echo -e "azerty\nazerty" | passwd starmate'; done

Pour créer un utilisateur et son un mot de passe sur 2 serveurs RedHat et 2 serveurs Debian:

for i in redhat1 redhat2 debian1 ubuntu1 ;  do ssh root@$i 'useradd starmate ; echo 'starmate:azerty' | chpasswd'; done

Dernier exemple pour des serveurs RedHat renseignés dans un fichier (1 par ligne):

for i in `cat serveurs.txt`; do ssh root@$i 'echo -e "useradd starmate ; echo azerty | passwd --stdin starmate'; done

Du coup, faites attention à votre historique, les mots de passe y seront affichés en clair.

29 février 2016 /

MariaDB est un système de gestion de base de données édité sous licence GPL. Il s’agit d’un fork communautaire de MySQL : la gouvernance du projet est assurée par la fondation MariaDB2, et sa maintenance par la société Monty Program AB, créateur du projet3. Cette gouvernance confère au logiciel l’assurance de rester libre.

Si MySQL est déjà installé sur votre système, il faudra le désinstaller:

yum remove mysql-libs-5.1.73-5.el6_6.x86_64 mysql-server-5.1.73-5.el6_6.x86_64 mysql-devel-5.1.73-5.el6_6.x86_64 mysql-5.1.73-5.el6_6.x86_64

Il faut maintenant créer le fichier du dépôt Yum pour MariaDB:

vi /etc/yum.repos.d/MariaDB.repo

Et on y met le texte suivant:

# MariaDB 5.5 RedHat repository list - created 2013-08-11 14:30 UTC
# http://mariadb.org/mariadb/repositories/
[mariadb]
name = MariaDB
baseurl = http://yum.mariadb.org/5.5/rhel6-amd64
gpgkey=https://yum.mariadb.org/RPM-GPG-KEY-MariaDB
gpgcheck=1

On mets à jour la liste des paquets et on installe MariaDB:

yum update
yum install MariaDB-server MariaDB-client

On test le fonctionnement du service:

service mysql start
service mysql stop

Pour les autres dépôts, c’est ici.

25 février 2016 /

MongoDB (de l’anglais humongous qui peut être traduit par « énorme ») est un système de gestion de base de données orientée documents, répartissable sur un nombre quelconque d’ordinateurs (cluster) et ne nécessitant pas de schéma prédéfini des données.
Il est écrit en C++. Le serveur et les outils sont distribués sous licence AGPL, les pilotes sous licence Apache et la documentation sous licence Creative Commons2.
Il fait partie de la mouvance NoSQL.

Pour installer MongoDB, il faut tout d’abord renseigner le repository:

vi /etc/yum.repos.d/mongodb-enterprise.repo

Et on y met ce texte:
[mongodb-enterprise]
name=MongoDB Enterprise Repository
baseurl=https://repo.mongodb.com/yum/redhat/$releasever/mongodb-enterprise/stable/$basearch/
gpgcheck=0
enabled=1

Il nous faut maintenant remettre à jour la liste des paquets:

yum update

On peut maintenant installer MongoDB (et ses dépendances):

yum install -y mongodb-enterprise

Pour un bon fonctionnement penser a désactiver Selinux:

vi /etc/selinux/config

et mettre le paramètre SELinux sur disabled ou permissive:

SELINUX=disabled

ou

SELINUX=permissive

Sinon vous pouvez activer le port MongoDB (27017 sur SELinux):

semanage port -a -t mongod_port_t -p tcp 27017

On ajoute et on active le service:

chkconfig mongod on
chkconfig --list mongod

Test du service :

service mongod start
service mongod stop

Changement de l’adresse en écoute par Mongo:

vi /etc/mongod.conf

Par défaut, Mongo n’écoute que localhost, pour modifier cela, il faudra commenter la ligne suivante :

bindIp: 127.0.0.1 # Listen to local interface only, comment to listen on all interfaces.

Comme cela :

#bindIp: 127.0.0.1 # Listen to local interface only, comment to listen on all interfaces.

Puis on relance le serveur mongo:

service mongod stop
service mongod start

Suite au attaque Ransomware sur les base MongoDB, il est recommandé de bloquer le port 27017 sur votre pare-feu ou de configurer MongoDB pour un accès en localhost (127.0.0.1) via /etc/mongodb.conf.

22 février 2016 /

Redis (de l’anglais REmote DIctionary Server qui peut être traduit par « serveur de dictionnaire distant » et jeu de mot avec Redistribute1) est un système de gestion de base de données clef-valeur scalable, très hautes performances, écrit avec le langage de programmation C ANSI et distribué sous licence BSD. Il fait partie de la mouvance NoSQL et vise à fournir les performances les plus élevées possibles.

Pour une installation dans /opt :

cd /opt

On récupère l’url du dernier binaire à cette adresse:

http://download.redis.io/releases/

Puis on télécharge ,on décompresse les binaires et on créer un lien symbolique par soucis de propreté:

wget http://download.redis.io/releases/redis-3.0.6.tar.gz
tar xvf redis-3.0.6.tar.gz
rm -f redis-3.0.6.tar.gz
ln -s redis-3.0.6 redis

Redis aura besoin de quelques dépendances pour son installation:

yum install gcc* tcl

Puis on prépare et lance un script pour installer le service:

cd /opt/redis
make
make test
make install
cd utils
./install_server.sh

Il ne nous reste plus qu’a tester son bon fonctionnement:

service redis_6379 status
service redis_6379 stop
service redis_6379 start

Mise en place d’un mot de passe administrateur:

vi /etc/redis/6379.conf

Puis on y ajoute cette ligne en modifiant le changeant « votre_mot_de_passe »:

requirepass votre_mot_de_passe